Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

dimanche 14 août 2011

Israël " homme voyant Dieu "

« Je n'ai été envoyé, déclare le Seigneur, qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël. » On peut le dire en bref...: il a été envoyé à celui à qui il a été promis. « C'est à Abraham, est-il dit, que les promesses ont été faites, et à sa descendance » (Ga 3,16). La promesse faite dans le temps est accomplie en son temps, et pour les juifs à partir des juifs, selon qu'il est écrit : « Le salut vient des juifs » (Jn 4,22). C'est à eux que le Christ, né d'eux dans la chair, a été envoyé à la fin des temps ; à eux qu'il avait été promis au commencement du temps, lui prédestiné avant tous les temps. Prédestiné pour les juifs et les païens, né des seuls juifs sans intermédiaire dans la chair, il a été présenté à sa naissance selon la chair à ceux à qui il avait été promis...


Mais le nom « Israël » signifie « homme voyant Dieu » : il s'applique donc à bon droit à tout esprit raisonnable. De ce fait, on peut comprendre que « la maison d'Israël » embrasse aussi les anges, ces esprits prédestinés à la vision de Dieu... Tandis que ces quatre-vingt-dix-neuf brebis..., sur la montagne de la vision et de la délectation de leur pasteur, c'est-à-dire du Verbe de Dieu, marchent au large et se couchent sans crainte dans les gras pâturages toujours verdoyants (Ps 22,2), le bon Pasteur est descendu d'auprès du Père, quand « le temps de la miséricorde » (Ps 101,14) est venu. Il a été envoyé miséricordieusement dans le temps, lui qui...avait été promis de toute éternité ; il est venu chercher l'unique brebis qui s'était perdue (Lc 15,4s)...


Le bon berger a donc été envoyé pour consolider ce qui était brisé, pour fortifier ce qui était faible (cf Ez 34,16). Ce qui était brisé et faible, c'était le libre arbitre de l'homme. Jadis, en voulant se hausser au-dessus de lui-même, il est tombé ; n'ayant pas la force de se soutenir, il s'est écrasé et brisé..., totalement incapable de se redresser. Consolidé enfin et réconforté par le Christ lui-même..., mais pas complètement vigoureux tant qu'il n'est pas placé avec les quatre-vingt-dix-neuf autres dans les gras pâturages, il est porté dans les bras du berger : « Il portera sur sa poitrine les agneaux, est-il écrit ; il portera les brebis mères » (Is 40,11).


Quelle heureuse consolation , ses paroles .
Être associés à ses brebis pour vivre dans ses gras pâturages ,

Nous sommes chacun appelés à dire notre "oui" simplement et en toute confiance pour devenir " brebis d'Israël " homme voyant Dieu .........

Et chaque jour , cet avancement , où le Seigneur nous guide ,
l'avancement , de notre coeur vers son Coeur ..........


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