Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

mardi 16 août 2011

De la résistance au oui à la vocation


Veronica Clara est entrée dans la communauté de Iesu Communio après avoir reçu la Croix des JMJ des jeunes australiens.

Il aura suffit de leurs préparatifs, sans même avoir eu besoin de les célébrer, pour que les JMJ de Madrid changent des vies. Voici l’histoire de Veronica Clara Montes, une jeune qui a vu sa vocation en recevant la Croix des JMJ des mains des jeunes australiens, pour commencer à parcourir tout le territoire espagnol.

Par hasard, Veronica Clara a été l’une des jeunes choisies pour s’approcher de l’autel et recevoir la Croix des JMJ lors de la Semaine Sainte de 2009, à Rome.

Cette jeune, aujourd’hui sœur de Iesu Communio, témoigne :

« Durant les JMJ de 2005 à Cologne, j’ai pu vivre avec de nombreux chrétiens une expérience qui m’a fait comprendre que le christianisme n’est pas une utopie, mais une réalité vivante. J’ai découvert la beauté d’être chrétienne et depuis ce moment, j’ai décidé de participer à tout ce que me proposerait l’Eglise.

Et ainsi un jour, alors que nous étions en train de revoir avec le groupe de jeunes de la paroisse le plan du voyage à Rome pour la Semaine Sainte de 2009, on m’a dit que je serais parmi les jeunes choisis pour s’avancer devant l’autel et recevoir la Croix des JMJ des mains des jeunes de Sydney. On me proposait d’être l’une de ceux qui recevraient le témoignage direct des jeunes de Sydney. “Pourquoi moi seigneur ?” a été la première question à se poser dans mon cœur, car cela me paraissait quelque-chose de grand, très grand pour moi. Dès que j’ai pu, je suis allée à la chapelle et j’ai supplié Jésus : “Seigneur, ne permets pas que je reçoive ta Croix comme quelque-chose de banal”.

Le Dimanche des Rameaux est arrivé, et nous sommes entrés en procession sur la Place Saint Pierre avec le Saint Père, qui a bénit les rameaux. A la fin de l’Eucharistie, avec des jeunes de Sydney et de Madrid, nous sommes approchés de l’autel et, au moment où ils ont laissé tomber sur nous la Croix, j’ai ressenti en mon cœur : “Accueille la souffrance de l’humanité”. Je ne savais pas ce que cela signifiait, ni quelle transcendance cela pourrait avoir dans ma vie. Bien que quelque peu surprise, je n’en ai parlé à personne. Mes amis m’ont demandé ce que j’avais ressenti, et j’ai seulement pu esquisser un demi-sourire en répondant : “C’était très bien”. Mais… pourquoi le Seigneur m’avait-il fait ressentir ces paroles ?

Lors de cette Semaine Sainte, après des années de lutte intense avec le Seigneur, car je sentais son appel, j’ai pu répondre un simple oui à sa volonté, ce qui allait changer ma vie. Après avoir dit ce oui, le Seigneur m’a montré petit à petit qu’Il me voulait toute à Lui. Ma sœur, Cana, était rentrée au couvent en 2000 ; et justement parce que j’en étais restée profondément marquée, j’ai commencé à demander au Seigneur : “Moi, religieuse ? Non !”, pour finalement me présenter à ce qui est aujourd’hui Iesu Communio, institut religieux où j’ai commencé mon postulat en octobre 2009.

Aujourd’hui, à la lumière de cet appel, je peux comprendre ce que Jésus m’a fait ressentir sur la Place Saint Pierre. Il m’a appelé à être avec Lui, à mener dans la joie une vie consacrée, et à accueillir la souffrance de l’humanité. Il m’a choisie pour me rendre heureuse et pour faire connaître Sa soif et Son désir : que personne ne se perde et que tous aient la vie. Merci, Mère Eglise, de nous donner une vie nouvelle. »

Iesu Communio est une congrégation religieuse catholique fondée par Sœur Veronica, clarisse espagnole, à Burgos (Espagne). Elle est actuellement composée de 203 religieuses, la plupart d’entre elles ayant entre 18 et 35 ans.

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