Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

mardi 5 février 2013

Suivre Jésus sur les routes ....




Suivre Jésus sur les routes , c'est aussi être conduit progressivement par Lui ,
 à travers des prédictions de croix , de mort , de souffrances , 
jusqu'à la participation réelle à l'oeuvre du Sauveur .

Jésus a été si patient avec ses apôtres : Il le sera aussi avec nous .
Soyons patients avec nous-mêmes et ne nous décourageons pas .

" Où Je vais, vous ne pouvez pas me suivre maintenant ;
 vous Me suivrez plus tard ."

C'est bien, là notre vocation d'aller où est Jésus .


" Sans Moi , vous ne pouvez rien faire 
...mais tout est possible à Dieu ."

Il faut Le croire .

Et puis , il y a de multiples demeures dans le Royaume de Jésus .
Je crois qu'il y en autant d'espèces que d'hommes sauvés , 
et chaque Petit Frère a la sienne .
Je veux dire que l'achèvement de notre vocation par l'Esprit-Saint ,
 à l'aide de ses dons ,
 n'est pas exactement le même pour chacun .

.....Suivant les tempéraments et les vocations , 
Dieu fait une oeuvre unique et toute personnelle en chaque âme : 
mais il y aura toujours en chacun un trait , souligné par l'Esprit-Saint ,
 et qui sera un de ceux dont l'ensemble constitue la physionomie
 d'un Petit Frère , 
selon l'idéal que Dieu nous propose à travers le frère Charles de Jésus .

Les uns seront conduits par un chemin d'humilité ,
 d'autres par le chemin douloureux du partage des croix
 ( et combien ce partage peut revêtir de formes diverses ) , 
d'autres par un chemin d'adoration .

Davantage indéterminé dans les débuts , 
le chemin se personnalise lorsque commence l'ascension de la montagne 
et que l'aridité devient dominante :
 c'est alors qu'on découvre son peu de foi 
parce que les difficultés du chemin 
et la faiblesse de celui qui doit le suivre apparaissent comme insurmontables ........

Rien de plus normal ,
 mais notre effort doit devenir alors humble et en même temps plus total ,
 nous engageant tout entier ...............


A la suite de Jésus    René Voillaume

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