Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

samedi 18 février 2012

Ô Notre Dame ..........


Ô Notre Dame , formez en moi un coeur de prêtre à la ressemblance de celui de Jésus ; le Père vous a confié ce fils pendant toute sa vie d'homme ;
c'est de vous que Jésus a appris à aimer , à se donner ;
c'est de vous qu'Il a pris le goût du sacrifice ;
c'est bien là le rôle d'une Mère ; et Jésus a beaucoup reçu de vous , votre garçon dont il fallait faire un prêtre , le Prêtre.

Ô Mère , penchez-vous sur moi , et voyez tout ce qui me manque pour être un prêtre avec votre Fils.
Vous qui avez reçu l'Esprit une seconde fois , au Cénacle , pour devenir la Mère féconde du Corps Mystique , Ô Mère , formez en moi le prêtre .

 
Je vous demande deux grâces , que je ne cesserai de vous demander durant ma vie :
 la grâce de l'esprit de prière ,
 la grâce de l'esprit d'humilité .

Que je sois tellement uni à Jésus que toutes mes paroles soient ses Paroles ;
que je sois si pénétré de mon néant , de mon péché , de non inutilité , de ma faiblesse ,
que je n'aie jamais l'idée de m'appuyer sur moi-même , de me complaire en moi-même , de m'approprier quoi que ce soit .

Je sais que si vous m'aidez , si vous m'obtenez de Jésus ces deux grâces ,
 je ne crains plus rien ;
je n'ai plus peur que mes désirs de sainteté soient fous ;
 je n'ai plus peur d'être grisé ;
 je me moque de ce qu'on peut dire de moi en bien ou en mal ;
mais je veux aimer sans mesure ,
me donner sans mesure ,
appelant votre Fils et le Père avec les accents véhéments de l'Esprit en moi ,
 impatient , affamé , angoissé et
 assuré du salut du monde ,
du retour au Père de tous mes frères ,
 pour lesquels mon coeur de prêtre saigne ,
 jusqu'à ce qu'ils soient revenus .

Père Lyonnet

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