Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

vendredi 5 novembre 2010

le bienheureux Carl Leisner

La nouvelle évangélisation, qui nous concerne tous, a besoin de s’appuyer sur des témoins. Ces « grands frères », que l’Église nous propose, sont des guides sûrs, capables d’entraîner d’autres jeunes dans leur sillage.

A Strasbourg, en 1988, devant 42 000 jeunes, le Pape Jean Paul II a proposé Carl Leisner comme modèle de la jeunesse pour l’Europe. Bien que non encore canonisé par l'église, mais déclaré bienheureux en 1996, Carl est ainsi devenu pour nous tous un modèle à suivre sur le chemin de la sainteté, car tous, comme lui, nous sommes appelés à devenir des saints, chacun à notre mesure et à notre façon.

L'année 2004 a marqué le 60ème anniversaire de l’ordination sacerdotale de Carl. 60 années ont passé depuis ce dimanche "Gaudete" de décembre 1944 où le don de la prêtrise a été conféré par un évêque français, Mgr Gabriel Piguet, à ce diacre allemand, au camp de concentration de Dachau. Nous savons aujourd’hui, à travers les notes de son journal, que c’est au terme d’un long combat spirituel que le jeune Carl a répondu avec enthousiasme à l’appel du Seigneur à une consécration totale à son service.

Aujourd'hui, à l’heure de l’élargissement de l’Europe, Carl délivre un message tout à fait inhabituel. Alors qu'il avait quitté le camp de Dachau et qu'il se trouvait sur son lit de souffrance au sanatorium de Planegg, sachant ses jours comptés, il émet une dernière requête et prie son Seigneur. Nous lisons dans son journal , à la date du 16 juin 1945, c'est à dire quelques jours avant sa mort: « Une chose seulement :

Ô toi, pauvre Europe,
Retourne à ton Seigneur Jésus-Christ.
C’est là que se trouve la source des plus belles valeurs que tu déploies.
Retourne aux sources fraîches de la vraie force divine !
Seigneur, permets qu’en cela
je sois un peu ton instrument.
Oh, je t’en supplie ! »

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