Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............
Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus
Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus
vendredi 30 septembre 2011
Le Livre de la Sagesse 3
Mais la vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n'a de prise sur eux.
Celui qui ne réfléchit pas s'est imaginé qu'ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ;
quand ils nous ont quittés,on les croyait anéantis, alors qu'ils sont dans la paix.
Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance ils avaient déjà l'immortalité.
Hier soir , à la louange , cette parole ............
Comme une réponse ..........
Celui qui ne réfléchit pas s'est imaginé qu'ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ;
quand ils nous ont quittés,on les croyait anéantis, alors qu'ils sont dans la paix.
Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance ils avaient déjà l'immortalité.
Ce qu'ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils seront comblés, car Dieu les a mis à l'épreuve et les a reconnus dignes de Lui.
Comme on passe l'or au feu du creuset ,il a éprouvé leur valeur ; comme un sacrifice offert sans réserve,Il les a accueillis.
Au jour de sa visite, ils resplendiront, ils étincelleront comme un feu qui court à travers la paille.
Ils seront les juges des nations et les maîtres des peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour toujours.
Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son Amour, car Il accorde à ses élus grâce et miséricorde .
Hier soir , à la louange , cette parole ............
Comme une réponse ..........
Sommes-nous des justes dans la main de Dieu , dès ici-bas ??
Oui , je le pense , le Seigneur n'attend pas de nous accueillir comme " juste " dans l'Eternité ,
non , Il nous rend juste , ici dans ce monde , en donnant la possibilité de nous tourner vers Lui .
non , Il nous rend juste , ici dans ce monde , en donnant la possibilité de nous tourner vers Lui .
Par ces moments où dans nos vies , Il nous fait passer par le Feu de son Amour , Il nous délivre déjà de tout ce qui pourrait nous anéantir .
Le Feu de son Amour , qui nous amène à vivre toujours plus près de Notre Dieu .
Ne veut-Il pas que nous , ces créatures, puissions toutes goûter son Amour ..........
Alors , cette Main qui se tend vers nous , prenons- la!!!!!
L'Amour de Notre Dieu n'est-Il pas ce qu'il y a de plus Bon !!!!
mercredi 28 septembre 2011
Le Roi Lion
En regardant , samedi , chez les enfants , ce beau dessin animé , et en voyant Victor , mon petit garçon tout attentif , pleins de souvenirs ont refait surface ..............
Merci , Seigneur pour tant de beauté !!!!
Merci , Seigneur pour tant de beauté !!!!
En quoi consiste la perfection chrétienne; qu'il faut combattre pour l'acquérir ; et de quatre choses nécessaires en ce combat
Si vous voulez, ô âme chrétienne, parvenir au faîte de la perfection, et vous unir si étroitement à Dieu que vous deveniez un même esprit avec lui, il faut, pour mener à bonne fin cette entreprise, la plus grande et la plus noble qui se puisse imaginer, que nous sachiez avant tout en quoi consiste la vraie et parfaite spiritualité. Quelques-uns, ne regardant la vie spirituelle que par le dehors, la font consister dans l'austérité de la vie, dans les pénitences corporelles, les cilices, les disciplines, les veilles prolongées, les jeûnes et autres mortifications du même genre. D'autres, les femmes particulièrement, s'imaginent être parvenus à un haut degré de perfection, lorsqu'ils se sont fait une habitude de réciter beaucoup de prières vocales, d'entendre plusieurs messes, d'assister aux offices divins, de visiter fréquemment les églises et de s'approcher souvent de la sainte Table. D'autres enfin, et parmi eux des personnes engagées dans l'état religieux, croient que pour être parfait, il suffit d'être assidu au chœur, d'aimer la retraite et le silence, et d'observer les prescriptions de la règle. Ainsi, les uns font consister la perfection dans tel exercice, les autres dans un autre ; mais il est certain que tous se trompent. En effet, les œuvres extérieures sont des moyens d'acquérir ; mais on ne peut pas dire qu'elles constituent la perfection chrétienne et la vraie spiritualité.
Ce sont des moyens puissants d'acquérir la sainteté ; employés avec sagesse et discrétion, ils servent merveilleusement à nous fortifier contre la malice et la fragilité de notre nature, à repousser les assauts et à éviter les pièges de l'ennemi commun à obtenir de Dieu les secours nécessaires aux justes, principalement à ceux qui commencent. Ce sont, en outre des fruits de la sainteté acquise. Les personnes avancées en perfection châtient leur corps pour le punir de ses révoltes passées et pour le tenir dans une complète soumission aux ordres de son Créateur ; elles vivent dans la retraite et le silence pour éviter les moindres fautes et n'avoir plus de conversation que dans les cieux ; elles s'appliquent au service divin et aux œuvres de piété, elles s'adonnent à la prière, elles méditent la vie et la Passion de Notre-Seigneur, non par esprit de curiosité et par amour pour les consolations sensibles, mais dans le désir de mieux connaître leur propre malice et l'infinie miséricorde de Dieu, de s'exciter de plus en plus à aimer le Seigneur, à se haïr elles-mêmes et à marcher sur les traces du Fils de Dieu avec une entière abnégation, et la croix sur les épaules ; elles fréquentent les sacrements dans la seule vue d'honorer la majesté de Dieu, de s'unir plus étroitement à lui et de se fortifier contre les tentations de l’ennemi.
Combien est différente la conduite des personnes qui font reposer sur les œuvres extérieures tout édifice de leur perfection ! Si saintes qu'elles soient en elles-mêmes, ces œuvres, par le mauvais usage qu'elles en font, peuvent devenir l'occasion de leur ruine et leur causer plus de dommage même que des fautes manifestes. Préoccupées uniquement de ces pratiques de dévotion, elles abandonnent leur cœur aux inclinations de la nature et aux pièges du démon. L'esprit malin, voyant qu'elles s'écartent du droit chemin, les pousse à continuer leurs exercices accoutumés, et à s'égarer, au gré de leurs vaines pensées, parmi les délices du paradis où elles croient jouir, en la compagnie des anges, de la présence de Dieu même. Elles se trouvent parfois absorbées dans des méditations pleines de pensées sublimes, curieuses et agréables, et, oubliant le monde et les créatures, elles s'imaginent être transportées au troisième ciel. Mais pour peu qu'on examine leur conduite, on voit immédiatement combien profonde est leur erreur, et combien elles sont éloignées de la perfection que nous recherchons. Partout, dans les grandes comme dans les petites choses, elles veulent être préférées aux autres ; entichées de leur mérite, elles s'obstinent dans leur manière de voir ; aveugles sur leurs propres défauts, elles ont toujours les yeux ouverts sur les actions des autres pour les scruter et les censurer. Qu'on porte la moindre atteinte à la bonne opinion qu'elles ont d'elles-mêmes et qu'elles aiment à faire partager par les autres, qu'on leur commande de quitter certaines dévotions dont elles se sont fait une habitude, à l'instant elles se troublent et s'inquiètent outre mesure.
Que le Seigneur, pour leur apprendre à se connaître elles-mêmes et leur enseigner le vrai chemin de la perfection, leur envoie des adversités et des maladies ; qu'il permette (car rien n'arrive ici-bas sans son ordre ou sa permission), qu'il permette, dis-je, que la persécution, cette pierre de touche de la véritable piété, s'attaque à leur personne, vous voyez aussitôt se découvrir le fond de leur cœur, et l'orgueil qui le corrompt paraître au grand jour.
Dans les épreuves, comme dans les événements heureux de la vie, elles ne savent ce que c'est que de se résigner à la volonté de Dieu, que de s'humilier sous sa main puissante, que de se soumettre à ses justes et impénétrables jugements, que de s'abaisser au-dessous des créatures à l'exemple de son Fils souffrant et humilité ; que d'aimer leurs persécuteurs comme les instruments dont se sert la bonté divine pour les former à la mortification et coopérer à leur perfection et à leur salut. De là vient qu'elles sont toujours en danger de se perdre. Se considérant avec des yeux obscurcis par l'amour-propre et ne voyant rien que de louable en elles-mêmes et dans leurs actions, elles s'imaginent qu'elles sont fort avancées en perfection et jugent les autres du haut de leur orgueil, si bien qu'il ne faut rien moins qu'un miracle de la grâce pour les convertir. L’expérience est là pour prouver qu'il est plus facile de ramener au droit chemin un pécheur déclaré qu'un pécheur qui se déguise et se couvre du manteau des vertus apparentes. Vous comprenez maintenant, âme chrétienne, que la vie spirituelle ne consiste pas dans les pratiques extérieures dont nous venons de parler.
En quoi donc consiste-t-elle ? Elle consiste dans la connaissance de la grandeur de Dieu et de notre propre néant, dans l'amour du Seigneur et la haine de nous-mêmes, dans la soumission de l'esprit à Dieu et aux créatures pour l'amour de Dieu, dans l'abnégation complète de notre volonté et notre entière résignation à ses décrets souverains. Encore faut-il que nous pratiquions toutes ces vertus uniquement pour la gloire de Dieu et en vue de lui plaire, par la seule raison qu'il exige et mérite d'être aimé et servi de la sorte. Telle est la loi d'amour gravée par la main de Dieu même dans le cœur de ses fidèles serviteurs ; telle est l'abnégation qu'il requiert de nous ; tel est joug aimable et le fardeau léger qu'il nous invite à prendre sur nos épaules ; telle est l'obéissance qu'il nous enseigne par sa parole et son exemple. Si donc vous désirez atteindre au faîte de la perfection, vous devez vous faire une continuelle violence pour dompter généreusement et réduire à néant toutes les affections mauvaises de votre cœur, si légères qu'elles vous paraissent. Il faut vous préparer avec ardeur au combat, parce que la couronne ne s'accorde qu'aux soldats valeureux. Songez que, s'il n'y a point de guerre plus rude, attendu qu'en se combattant soi-même on trouve en soi-même un adversaire, il n'y a point non plus de victoire plus agréable à Dieu et plus glorieuse au vainqueur.
Si vous avez le courage de fouler aux pieds et de faire mourir en vous tous les appétits désordonnés, les désirs et les moindres mouvements de la volonté, vous serez plus agréable à Dieu et lui rendrez un hommage plus grand que si, laissant vivre volontairement en votre l'une ou l'autre de vos passions, vous vous donniez la discipline jusqu'au sang, que si vous pratiquiez un jeûne plus austère que celui des anciens ermites et anachorètes, ou même que si vous convertissiez des milliers de pécheurs. En effet, bien qu'à prendre les choses en elles-mêmes, Dieu fasse beaucoup plus d'état de la conversion d'une âme que de la mortification d'un désir de notre cœur, il reste toujours vrai que votre principal soin doit être de vouloir et de faire ce que Dieu demande particulièrement de vous. Or ce que Dieu demande de vous avant toute chose, c'est que vous travailliez courageusement à mortifier vos passions. Ce travail lui procure plus de gloire que l'œuvre en apparence la plus importante que vous accompliriez avec un cœur dominé par la passion. Maintenant que vous savez en quoi consiste la perfection chrétienne et à quelle guerre acharnée il faut vous résoudre pour y parvenir, il vous reste à vous munir de quatre choses, qui sont comme autant d'armes assurées, nécessaires à qui veut remporter la palme et sortir victorieux de ce combat spirituel.
Ces quatre armes infaillibles sont : - la défiance de nous-même, - la confiance en Dieu, - le bon usage de nos facultés, - l'exercice de la prière.
Père Laurent Scupoli
Tel un brouillard qui se déchire
Tel un brouillard qui se déchire
Et laisse émerger une cime,
Ce jour nous découvre, indicible,
Un autre jour, que l’on devine.
Tout rayonnant d’une promesse,
Déjà ce matin nous entraîne,
Figure de l’aube éternelle,
Sur notre route quotidienne.
Vienne l’Esprit pour nous apprendre
A voir dans ce jour qui s’avance
L’espace où mûrit notre attente
Du jour de Dieu, notre espérance.
mardi 27 septembre 2011
De Padre Pio
L'âme ne doit s'attrister que d'une seule chose : d'offenser Dieu , et sur ce point il faut aussi être prudent .
Nous devons certes regretter nos manquements , mais d'une douleur pacifique , en restant , toujours confiants dans la Miséricorde Divine .
Et ainsi , l'amertume de l'épreuve est adoucie par le baume de la bonté et de la miséricorde;
Vive Dieu !
Qui sait merveilleusement alterner les joies et les larmes pour conduire l'âme à l'accomplissement de la perfection par des chemins inconnus ; la perfection qu'Il sait tirer aussi de ce que l'âme croit et affirme être un mal ; la perfection , fleur que le Dieu très compatissant fait éclore entre les épines de la douleur , arrosée des larmes de l'âme qui souffre patiemment , qui se conforme humblement à la volonté divine et qui prie avec chaleur et ferveur ............
ma Thérèse .......
Mardi 27 septembre 2011
(P 493, LT 161)
C'est Jésus qui fait vibrer la lyre de ton coeur... Il est heureux que tu sentes ta faiblesse ; c'est Lui qui imprime dans ton âme les sentiments de défiance d'elle-même. Remercie Jésus. Il te comble de ses grâces de choix, si toujours tu restes fidèle à Lui faire plaisir dans les petites choses, Lui se trouvera obligé de t'aider dans les grandes...
(P 493, LT 161)
C'est Jésus qui fait vibrer la lyre de ton coeur... Il est heureux que tu sentes ta faiblesse ; c'est Lui qui imprime dans ton âme les sentiments de défiance d'elle-même. Remercie Jésus. Il te comble de ses grâces de choix, si toujours tu restes fidèle à Lui faire plaisir dans les petites choses, Lui se trouvera obligé de t'aider dans les grandes...
lundi 26 septembre 2011
Adhère à ma prière
Unis-toi à ma prière en toi , dans les autres , dans l'Eucharistie.
En toi , puisque Je suis là , ne cessant d'élever vers mon Père , tout ce que tu es , tout ce que tu penses , tout ce que tu fais - en hommage d'amour , d'adoration ; d'action de grâces .
Je suis disposé à drainer toutes tes demandes et à les prendre à mon compte .
Tu pourrais obtenir tant de choses si tu voulais bien insérer ta prière dans la mienne.
Dans les autres , car Je suis aussi d'une façon unique mais non conforme dans chacun de tes frères humains , en tous ceux qui t'entourent , en tous ceux qui apparemment sont loin mais par moi te sont si proches .
Dans l'Eucharistie , car Je suis là dans la plénitude de mon humanité en état d'oblation au profit de tous ceux qui veulent bien mêler leur offrande à la mienne.
Centre de tous les coeurs humains , Je donne leur pleine dimension à tous les appels , de quelque point de l'horizon qu'ils viennent .
Je suis là , Trésor vivant capable de transformer en élans divins , purifiés de toutes scories humaines , les apports de chacun .
Je suis là comme un Serviteur , mais un Serviteur à qui l'on ne demande rien et qu'on laisse de côté .
Je me suis fais hostie pour être au milieu de vous comme celui qui sert . Fais-moi valoir - d'autant plus que vous n'avez que le temps de votre passage ici-bas pour le faire .....
Si tu savais ta puissance en me proposant telle intervention pour laquelle , Je n'attendais que ton appel !!!!
Les désirs sont déjà des prières et les prières ne valent que ce que valent les désirs comme objectif et comme intensité .
Père Gaston Courtois
dimanche 25 septembre 2011
Herman Wijns
HERMAN WIJNS
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.
Herman,
durant ta courte vie tu as compati à la souffrance des aut-
Herman,
durant ta courte vie tu as compati à la souffrance des aut-
res et tu as connu toi-même de près la douleur, la détresse
et l'épreuve.
Tu as prié Dieu avec une confiance inébranlable et tu as
été exaucé.
Faisant allusion à ton service à l'autel, tu encourageais ta
mère, en lui disant: "Si tu veux demander une faveur à
Notre Seigneur, parle-m'en: j'en suis le plus proche..."
Nous espérons que le bon Dieu t'a admis tout près de Lui
dans le ciel. Nous te demandons d'intercéder pour nous là-
bas: pour les besoins de l'Eglise et du royaume de Dieu,
mais aussi pour ce qui nous tient à coeur et ce qui nous
préoccupe...
Puissons-nous ressentir ta puissante intercession auprès
de dieu, qui aime tant les petits.
Que nous puissions t'imiter dans ta confiance inébranlable;
que nous puissions toujours remercier Dieu avec toi pour
sa bonté et nous sentir en sécurité dans sa main.
Marie, Secours des Chrétiens, priez pour nous.
Dieu veille sur vous! Souriez et priez en toute confiance!
Notre Père qui es aux cieux,
au delà des écrans TV et des caméras de surveillance
que ton nom soit sanctifié,
et respecté comme un sésame de paix et de tendresse
que ton règne vienne,
dans nos églises et dans les rédactions des médias qui nous regardent de travers
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
qu'elle donne clairvoyance, confiance et humour en toutes choses
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Et le sourire de celui qui a mangé de ce bon pain!
Pardonne-nous nos offenses,
nos querelles de clocher, de quartier, de canton ou autre
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
enfin on essaie!
Et ne nous soumets pas à la tentation,
de répondre aux enquiquineurs et carabistouilleurs de toute espèce
mais délivre-nous du Mal
et de ses mauvais services.
Amen
Oh Oui!
vendredi 23 septembre 2011
La vaine gloire........
C'est un ennemi propre aux âmes qui se sont consacrées au Seigneur et qui se sont adonnées à la vie spirituelle .
Et c'est pour cela qu'à juste raison , on peut l'appeler la teigne de l'âme qui tend à la perfection .
Il est désigné par les saints comme le ver rongeur de la sainteté.
Notre Seigneur nous démontre combien la vaine gloire est contraire à la perfection , par cette réprimande qu'Il fit aux apôtres quand Il les vit pleins de complaisance et de vaine gloire tandis que les démons se montraient soumis à chacun de leur commandement :
"Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous soit soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux ." Luc 10,20
Ce vice est d'autant plus à craindre qu'il n'a pas de vertu contraire pour le combattre. En effet , chaque vice a son remède et sa vertu contraire .
On remédie à la colère par la mansuétude ,
à l'envie par la charité ,
à la superbe par l'humilité et ainsi de suite ........
Seule la vaine gloire n'a pas la vertu contraire pour être combattue .
Elle s'insinue dans les actes les plus saints ; et jusque dans l'humilité même , si l'on n'y prend garde , elle s'élève et se dresse avec superbe.
Saint Chrysostome , en parlant de la vaine gloire dit : "
Tu feras tout le bien que tu voudras , en voulant freiner la vaine gloire , tu l'incites davantage ....parce que tout le mal naît du mal ; mais la seule vaine gloire procède du bien ; et pour cela elle ne s'éteint pas par le moyen du bien , mais elle s'en nourrit davantage ."
Ainsi , pour fuir les louanges des autres , préférons les jeûnes secrets et cachés à ceux qui se voient , le silence au parler éloquent , le fait d'être mésestimé plutôt que d'être tenu en considération , le mépris aux honneurs ;
ô âme!! mon Dieu , même en cela , elle s'insinue en nous assaillant par les vaines complaisances .
Saint Jérôme avait bien raison de comparer la vaine complaisance à l'ombre .
En effet , l'ombre suit partout le corps , elle parcourt les mêmes pas .
Fuit-il , elle fuit , elle aussi ; il marche d'un pas lent , elle aussi s'adapte ; il s'assoit et elle prend alors la même position .
Il en va de même pour la vaine gloire , elle suit la vertu partout .
En vain , le corps chercherait-il à fuir son ombre , celle-ci le suit et l'accompagne toujours et partout .
Ainsi en est-il pour qui s'applique à pratiquer la vertu , la perfection .
Plus , il fuit la vaine gloire et plus il se sent assailli par elle .
Redoutons tous , ce grand ennemi ; parce que cet ennemi a quelque chose d'inexpugnable .
Restons toujours vigilantes , ne laissons pas pénétrer cet ennemi si redoutable dans nos esprits et sans nos coeurs , parce qu'en y pénétrant , il flétrit toute vertu , ronge toute sainteté , corrompt tout ce qu'il y a de beau et de bon .
Tâchons de demander continuellement à Dieu , la grâce d'être préservés de cet ennemi pestilentiel , parce que " tout don excellent , tout don parfait vient du Père des lumières "
Ouvrons nos coeurs à la confiance en Dieu .
Ayons toujours présent à l'esprit que tout ce qui est bon en nous , est un pur don de cette souveraine bonté de époux céleste .
Imprimons bien ceci dans nos esprits , gravons fortement dans nos coeurs et persuadons-nous :
personne n'est bon " sinon Dieu "
et de nous-mêmes nous n'avons rien .
Méditions ces paroles que saint Paul écrit aux fidèles de Corinthe :
" Qu'as-tu que tu n'aies reçu? Et si tu l'as reçu , pourquoi te glorifier comme si tu ne l'avais pas reçu ?"
" Ce n'est pas que de nous-mêmes , dit-il ailleurs , nous soyons capables de revendiquer quoi que ce soit comme venant de nous ; non , notre capacité vient de Dieu ."
Notre Seigneur , toujours soucieux de notre bien et pour nous préserver de ce grand ennemi , nous avertit en différents passages de l'évangile .
Ne nous dit-Il pas qu'il nous faut nous retirer dans notre chambre lorsque nous faisons oraison , fermer la porte , prier seul en présence de Dieu , afin que notre oraison ne soit pas connue des autres ?
Qu'il nous faut nous laver la face lorsque nous jeûnons afin de ne pas montrer aux autres , par un visage sale et triste , que nous jeûmons ?
Que lorsque nous faisons l'aumône , la main droite ignore ce que fait la main gauche ?
Demandons , supplions le Seigneur de nous préserver à l'avenir de la vaine gloire ......................
Padre Pio
jeudi 22 septembre 2011
Qui est-Tu , Toi , Jésus -Christ ......
Chacun de nous peut répondre à cette question ...........
Certains peuvent dire , oh mais c'est facile d'y répondre ,
pour d'autres , la réponse sera sans doute plus difficile ..........
Et puis faut-il le dire à voix haute,
si , nous laissions parler notre coeur .
Se mettre à l'écoute de notre coeur , et lui trouvera le chemin pour nous faire découvrir,
ce que Jésus- Christ , Notre Seigneur veut nous faire découvrir de Lui ,
Lui , le Seul qui peut nous apprendre tout de Lui !!!!
Et entre autres , à ce qu'Il peut nous éveiller le plus , et nous émerveiller le plus , c'est en son Amour ..........
Qui est-Tu Toi , Jésus-Christ ..........
Toi , dont l'Amour n'a pas de mesures .........
Toi , qui nous apprend que l'Amour ne peut pas avoir de mesures ........
OUI , Aimer , c'est se donner ,
apprend-nous à venir tirer en Toi , cet Amour ,
cet Amour qu'il fait bon redonner .........
mercredi 21 septembre 2011
Façonnés par la Parole du Seigneur
Façonnés par la parole du Seigneur,
Passés au crible de sa Passion,
Passés au crible de sa Passion,
Et désormais revenus de toute peur,
Apôtres de Jésus, pour son Église
Vous êtes pierres de fondation
Dont rien n'ébranle l'assise.
Mais de vous il fait encore ses ouvriers,
Il se remet lui-même en vos mains :
Lui, l'architecte, le maître du chantier,
Devient la pierre d'angle qui vous porte,
Pierre vivante et pain quotidien
Pour qui l'annonce et l'apporte.
Quelle ivresse, pure et sobre, vous surprend ?
Quelle folie d'amour et de feu ?
Quelle sagesse plus folle que le vent ?
L'Esprit souffle sur vous, hommes du large :
Jetez en nous le désir de Dieu
Et relancez notre marche !
Source d'Eau Vive ( 3 )
L'autre propriété de l'eau consiste à nous désaltérer et à étancher notre soif .
La soif , en effet , exprime , ce me semble , le désir d'une chose dont le besoin est tellement pressant que nous mourrons si nous en sommes privés .
Chose étrange , si l'eau nous manque , c'est la mort ; et d'un autre côté , si nous en buvons avec excès , c'est encore la mort ; car c'est ainsi que meurent beaucoup de noyés.
O mon Seigneur !!!
Que ne m'est-il donné d'être engloutie dans cette Eau Vive , pour y perdre la vie !!!
Mais comment ? Est-ce que cela est possible ??
Oui .
Notre amour pour Dieu , notre désir de Dieu peuvent grandir à tel point que notre nature y succombe ; aussi y a-t-il des personnes qui en sont mortes .
Pour moi , j'en connais une qui eût été dans ce cas si Dieu ne s'était empressé de la secourir en lui donnant de cette Eau Vive avec tant d'abondance qu'Il la tira pour ainsi dire hors d'elle-même pour la faire entrer dans le ravissement.
Je dis qu'Il la tira en quelque sorte hors d'elle-même , parce qu'elle trouve alors le repos qu'elle désire .
Il lui semble étouffer, tant elle éprouve d'aversion pour le monde , et elle ressuscite en Dieu ; Sa Majesté la rend alors capable de jouir d'un bien qu'elle n'aurait pu posséder sans mourir , si elle n'eût été enlevée dans le ravissement.
Vous comprendrez par là que s'il n'y a rien en notre souverain Bien qui ne soit parfait , Il ne nous donne rien qui ne soit pour notre avantage.
Il peut donner l'eau en très grande abondance , car il n'y a jamais d'excès dans ce qui vient de sa Main.
S'Il en donne beaucoup , semblable au verrier qui donne sa vase la capacité nécessaire pour contenir ce qu'il veut y mettre.
Quant au désir , comme il vient de nous , il n'est jamais sans quelque imperfection ; s'il contient quelque chose de bon , il le doit à l'assistance de Notre-Seigneur ; et comme nous manquons de discernement ,la peine où nous sommes étant suave et pleine de délices , nous croyons ne pouvoir jamais nous rassasier de cette peine.
Nous prenons cette nourriture sans mesure ; nous excitons encore ce désir autant que nous le pouvons ; et quelquefois on en meurt.
Heureuse mort , certes !
Mais si l'on avait continué à vivre , on eût peut-être aidé d'autres personnes à mourir du désir de cette mort .
Selon moi , nous devons redouter les ruses du démon .
Il voit les dommages que les personnes de cette sorte lui occasionneront en restant sur terre.
Il les tente et les pousse à des mortifications inopportunes pour ruiner leur santé. c'est là un grand point pour lui.
L'âme qui sera arrivé à cette soif ardente de Dieu doit donc se tenir avec soin sur ses gardes , parce qu'elle aura cette tentation ; si elle ne meurt pas de cette soif , elle ruinera sa santé .
Elle laissera malgré elle transpirer au dehors les sentiments qui l'animent et qu'elle devrait à tout prix tenir secrets.
Parfois ses efforts seront inutiles , et elle ne pourra les tenir aussi cachés qu'elle le voudrait .
Néanmoins , elle doit prendre garde à ne pas exciter ces ardents désirs pour ne pas les augmenter , et y couper court doucement par quelque autre considération .
Peut-être notre nature elle-même se montrera-t-elle parfois aussi active que l'amour de Dieu , car il y a des personnes qui se portent avec une extrême ardeur vers tout ce qu'elles désirent , alors même que ce serait quelque chose de mauvais ; celles-là , à mon avis , ne sont pas très conformes à la mortification , qui pourtant nous est utile en tout .
Mais ne semble-t-il pas déraisonnable de mettre un frein à une chose excellente ?
Non , car je ne dis pas qu'il faille étouffer ce désir , mais que nous devons le modérer par un autre qui nous aidera peut-être à gagner autant de mérite .
Thérèse d'Avila
Ma Thérèse ...........
Mercredi 21 septembre 2011
(P 593, LT 230)
Je suis bien plus heureuse d'avoir été imparfaite que si, soutenue par la grâce, j'avais été un modèle de douceur... Cela me fait tant de bien de voir que Jésus est toujours aussi doux, aussi tendre envers moi !... Ah ! dès à présent je le reconnais ; oui toutes mes espérances seront comblées, oui le Seigneur fera pour nous des merveilles qui surpasseront infiniment nos immenses désirs !
(P 597, LT 241)
Je prie Jésus de faire luire sur votre âme le soleil de sa grâce. Ah ! ne craignez pas de lui dire que vous l'aimez, même sans le sentir, c'est le moyen de forcer Jésus à vous secourir, à vous porter comme un petit enfant trop faible pour marcher.
mardi 20 septembre 2011
samedi 17 septembre 2011
La prière de demande ( 2 )
La prière n'est donc pas une force débile qui aurait son premier principe en nous .
La source de son efficacité est en Dieu et dans les mérites infinis de Jésus-Christ.
C'est d'un décret éternel de Dieu qu'elle descend , c'est de l'Amour rédempteur qu'elle provient , c'est à la miséricorde divine qu'elle remonte .
Un jet d'eau ne peut s'élever que si l'eau descend d'une même hauteur.
De même quand nous prions , il ne s'agit pas de persuader Dieu , de l'incliner , de changer ses dispositions providentielles , il s'agit seulement d'élever notre volonté à la hauteur de la sienne , pour vouloir avec Lui ce qu'Il a décidé de nous donner : les biens utiles à notre sanctification et à notre salut.
La prière , loin de tendre à abaisser le Très-Haut vers nous , est donc une élévation de notre âme vers Dieu.
Denys compare l'homme qui prie au marin qui , pour aborder , tire sur le câble fixé au rocher du rivage .
Ce rocher , qui domine les eaux , est parfaitement immobile ; pourtant , pour celui qui est dans la barque , il semble que ce soit le rocher qui avance : en réalité , c'est la barque seule qui bouge .
De même , il nous semble que ce soit la volonté de Dieu qui s'incline en nous exauçant , c'est la nôtre seule qui monte ; nous nous mettons à vouloir dans le temps ce que Dieu voulait pour nous de toute éternité .
On ne demande en effet que ce que l'on désire , et il s'agit de désirer ce que Dieu veut pour nous et comme Il le veut , il s'agit de mettre notre volonté à l'unisson de la sienne .
Pour cela , il faut qu'Il nous attire et que nous nous laissions attirer par Lui.
"Personne , dit le Seigneur , ne vient à Moi , si mon Père ne l'attire ."Et saint Paul ajoute :" Nous ne sommes pas capables de former par nous-mêmes , comme venant de nous-mêmes , la moindre pensée profitable pour le salut , à plus forte raison le moindre désir.
La prière ne peut donc obtenir que les biens qui sont dans la ligne de notre fin dernière, dans la ligne de la vie éternelle.
En dehors de là , elle ne peut rien , elle est trop haute pour nous obtenir tel succès temporel sans rapport avec notre salut .
Il ne faut pas attendre d'elle ce résultat ............
Les biens qui nous acheminent vers le ciel sont de deux sortes : les biens spirituels , qui nous y conduisent directement , et les temporels qui peuvent être indirectement utiles au salut , dans la mesure où ils ne subordonnent aux premiers .
Les biens spirituels , ce sont la grâce , les vertus , les mérites .
La prière est toute puissante pour obtenir au pécheur la grâce de la conversion , et au juste , la grâce actuelle nécessaire à l'accomplissement des devoirs du chrétien.
La prière est souverainement efficace pour nous obtenir une foi plus vive , une espérance plus confiante , une charité plus ardente , une plus grande fidélité à notre vocation .
La première des choses que nous devons demander selon le Pater ,
c'est que le nom de Dieu soit sanctifié , glorifié par une foi rayonnante ,
que son règne arrive , c'est l'objet de notre espérance ,
que sa volonté soit faite , accomplie avec amour , avec une charité plus fervente.
La prière est toute puissante pour nous obtenir le pain de chaque jour , non seulement celui du corps , mais celui de l'âme , le pain supersubstantiel de l'Eucharistie , et les dispositions nécessaires pour une bonne communion.
Elle est efficace pour nous obtenir le pardon de nos fautes avec la disposition intérieure de pardonner au prochain , pour nous faire triompher de la tentation : " Veillez et prier , de peur que vous tombiez dans la tentation " disait Notre-Seigneur ; pour nous délivrer du mal et de l'esprit du mal , " cette sorte de démon ne se chasse que par la prière et pas le jeûne " ( saint Matthieu )
Seulement , cela va sans dire , la prière doit être sincère : demander de vaincre une passion sans éviter les occasions , demander la grâce d'une bonne mort sans s'efforcer d'avoir une vie meilleure , ce n'est pas une vraie prière , un vrai désir , c'est à peine une velléité .
La prière doit être humble , c'est un pauvre qui demande ,
elle doit être confiante en la miséricorde de Dieu ,
elle ne doit pas douter de son infini bonté ,
elle doit être persévérante pour montrer qu'elle vient d'un désir profond du coeur .
Parfois , le Seigneur ne semble pas nous exaucer tout de suite , pour éprouver notre confiance et la force de nos bons désirs .
Mais si , vraiment , nous avons prié avec persévérance et si , malgré nos supplications , Dieu nous laisse aux prises avec la tentation , rappelons-nous l'apôtre saint Paul , qui lui aussi supplia à plusieurs reprises pour être délivré de l'aiguillon qui le tourmentait dans sa chair et qui reçut cette réponse : " Ma grâce te suffit pour vaincre "
Croyons avec l'apôtre que cette lutte nous est profitable , et ne cessons pas de demander la grâce , qui seule peut nous empêcher de faiblir .
Apprenons par là , notre indigence , apprenons que nous sommes des pauvres et que l'acte du pauvre consiste à demander .
Le chrétien , toute sa vie , doit mendier les énergies surnaturelles qu'il lui faut pour faire son salut .
L'âme humaine ne peut atteindre le ciel que si elle est lancée par Dieu ; mais une fois lancée , il faut qu'elle vole ; la prière est comme un coup d'aile du petit oiseau lancé hors du nid et qui réclame un nouveau secours .
vendredi 16 septembre 2011
La prière de demande
Nous avons l'air de croire parfois que la prière est une force qui aurait son premier principe en nous , et par laquelle , nous essayerions d'incliner la volonté de Dieu , par manière de persuasion .
Et aussitôt notre pensée se heurte à cette difficulté , souvent formulée par les incrédules: la volonté de Dieu personne ne peut la mouvoir , personne ne peut l'incliner .
Dieu sans doute est la bonté qui ne demande qu'à se donner.
Dieu est la miséricorde toujours prête à venir au secours de celui qui souffre et qui implore , mais il est aussi l'Etre parfaitement immuable .
La volonté de Dieu de toute éternité est aussi inflexible qu'elle est miséricordieuse .
Personne ne peut se vanter d'avoir éclairé Dieu , de Lui avoir fait changer de volonté.
Par son décret providentiel fortement et suavement l'ordre du monde, la suite des événements , sont irrévocablement fixés d'avance .
Faut-il conclure que notre prière ne peut rien , qu'elle vient trop tard , que si nous prions aussi bien que si nous ne prions pas , ce qui doit arriver , arrivera???
La parole de l'Evangile demeure :" Demandez et vous recevez , chercher et vous trouverez , frappez et l'on vous ouvrira ."
" Si tu savais le don de Dieu , c'est toi qui m'aurait demandé à boire , et je t'aurais donné de l'Eau Vive .....jaillissant en Vie Eternelle."
De toute éternité , Dieu a prévu et permis les chutes de Marie-Madeleine , mais Il a ses desseins sur elle , Il veut rendre la vie à cette âme morte : seulement Il décide aussi que cette vie ne lui sera rendue que si elle le désire , que l'air respirable ne sera rendu à cette poitrine , que si cette poitrine veut s'ouvrir , que si Madeleine veut prier , et Il décide aussi de lui donner une grâce actuelle très forte et très douce qui la fera prier .
Voilà la source de l'efficacité de la prière .
Soyez sûrs que lorsque Madeleine aura prié , la grâce sanctifiante lui sera donnée , mais soyons sûrs aussi que sans cette prière , elle restait dans son péché.
Il est donc aussi nécessaire de prier pour obtenir les secours de Dieu dont nous avons besoin pour observer la loi divine et y persévérer , qu'il est nécessaire de semer pour avoir du blé ..........
Père Garrigou-Lagrange
Et aussitôt notre pensée se heurte à cette difficulté , souvent formulée par les incrédules: la volonté de Dieu personne ne peut la mouvoir , personne ne peut l'incliner .
Dieu sans doute est la bonté qui ne demande qu'à se donner.
Dieu est la miséricorde toujours prête à venir au secours de celui qui souffre et qui implore , mais il est aussi l'Etre parfaitement immuable .
La volonté de Dieu de toute éternité est aussi inflexible qu'elle est miséricordieuse .
Personne ne peut se vanter d'avoir éclairé Dieu , de Lui avoir fait changer de volonté.
Par son décret providentiel fortement et suavement l'ordre du monde, la suite des événements , sont irrévocablement fixés d'avance .
Faut-il conclure que notre prière ne peut rien , qu'elle vient trop tard , que si nous prions aussi bien que si nous ne prions pas , ce qui doit arriver , arrivera???
La parole de l'Evangile demeure :" Demandez et vous recevez , chercher et vous trouverez , frappez et l'on vous ouvrira ."
la prière , en effet , n'est pas une force qui aurait son premier principe en nous , ce n'est pas un effort de l'âme humaine , qui essaierait de faire violence à Dieu , pour lui faire changer ses dispositions providentielles.
Si l'on parle ainsi quelquefois , c'est une métaphore , c'est une manière humaine de s'exprimer.
En réalité , la volonté de Dieu est absolument immuable , mais c'est précisément dans cette immutabilité qu'est la source de l'infaillible efficacité de la prière.
Eh bien , la prière est précisément une cause ordonnée à produire cet effet , qui est l'obtention des dons de Dieu , nécessaires ou utiles au salut.
Faut-il s'étonner que la Divine Providence ait voulu que l'homme , puisqu'il peut comprendre qu'il ne vit que d'aumônes , demandât l'aumône ?
Ici , comme partout , Dieu veut d'abord l'effet final , puis il ordonne les moyens et les causes qui le doivent produire .
Après avoir décidé de donner , il décide que nous prierons pour recevoir , comme un père , résolu d'avance d'accorder un plaisir à ses enfants , se promet de le leur faire demander .
Le don de Dieu ,voilà le résultat , la prière voilà la cause ordonnée à l'obtenir ; elle a sa place dans la vie des âmes pour qu'elles reçoivent les biens nécessaires ou utiles au salut , comme la chaleur et l'électricité ont leur place dans l'ordre physique .
Jésus , qui veut convertir la Samaritaine , Lui dit , pour la porter à prier :
De toute éternité , Dieu a prévu et permis les chutes de Marie-Madeleine , mais Il a ses desseins sur elle , Il veut rendre la vie à cette âme morte : seulement Il décide aussi que cette vie ne lui sera rendue que si elle le désire , que l'air respirable ne sera rendu à cette poitrine , que si cette poitrine veut s'ouvrir , que si Madeleine veut prier , et Il décide aussi de lui donner une grâce actuelle très forte et très douce qui la fera prier .
Voilà la source de l'efficacité de la prière .
Soyez sûrs que lorsque Madeleine aura prié , la grâce sanctifiante lui sera donnée , mais soyons sûrs aussi que sans cette prière , elle restait dans son péché.
Il est donc aussi nécessaire de prier pour obtenir les secours de Dieu dont nous avons besoin pour observer la loi divine et y persévérer , qu'il est nécessaire de semer pour avoir du blé ..........
Père Garrigou-Lagrange
mercredi 14 septembre 2011
Ta Croix , notre Délivrance ........
Papa, ce que Tu nous montres est tellement grand........
depuis le départ de ton monde ,Tu as voulu que l'homme soit sauvé,
notre père Abraham que tu as choisi , a mis sa confiance totale en Toi ,
dans la demande du sacrifice de son fils , Tu lui as demandé cette confiance en Toi
et lui , il te L'a donné........... sacrifice d'un fils.......
mais tu as retenu sa main pour libérer ce fils qui ne devait pas être sacrifié,
ce sacrifice qui fait miroir avec celui de ton Fils Jésus ,
ce fils qu'Abraham ne T'a pas refusé ,Toi Tu l'offres pour nous
Tu nous offres ton Fils pour que par sa Vie nous soyons sauvés.
il y a un lien ,une unité de vie..........
et puis lorsque tu as dit à Moîse de mettre un serpent en haut d'un bois ,
pour que les hébreux puissent être guéris lorsqu'ils étaient piqués par les serpents .
Prémice du bois.......... de la Croix où ton Fils Jésus a été crucifié,
et nous donne de pouvoir vivre pour toujours cette Vie Eternelle..............
mardi 13 septembre 2011
Source d'Eau Vive ( 2 )
La seconde propriété de l'eau est de laver ce qui est sale ..........
Sans eau pour nettoyer , dans quel état serait le monde !!!
Thérèse d'Avila
Sans eau pour nettoyer , dans quel état serait le monde !!!
Or , sachez-le , il y a autant de vertu dans cette eau vive , dans cette eau céleste , dans cette eau claire , quand elle est très limpide et sans aucune fange , et qu'elle tombe du ciel ; il suffit d'en boire une seule fois, et je regarde comme certain qu'elle rend l'âme nette et pure de toutes ses fautes .
Car , ainsi que je l'ai dit , cette eau , je veux dire l'oraison d'union , est une faveur entièrement surnaturelle qui ne dépend point de notre volonté .
Dieu ne la donne à l'âme que pour la purifier , la rendre nette , et la délivrer de toute la fange ainsi que de toutes les misères où ses fautes l'avaient plongée .
Les douceurs dont nous jouissons par l'entremise de l'entendement dans la méditation ordinaire seront , malgré tout , comme une eau qui coule sur la terre .
On ne la boit pas à sa source même ; elle rencontre forcément des impuretés sur sa route , auxquelles nous nous arrêtons ; elle n'est plus aussi pure , aussi limpide .
Le nom d'eau vive ne convient donc pas , d'après moi , à cette oraison que l'on fait lorsque l'on discourt à l'aide de l'entendement; car l'âme a beau faire des efforts , elle s'attache toujours , malgré elle , à quelque chose de terrestre , entraînée qu'elle est par son corps et la bassesse de sa nature .
Je veux expliquer davantage ma pensée .
Nous méditons sur le monde ou la fragilité de ses biens pour les mépriser ; et , sans nous en douter , nous nous occupons de plusieurs choses qui nous plaisent en lui .
Nous souhaitons les fuir , mais nous nous arrêtons au moins quelque peu à la pensée de ce qui a été, ou sera , de ce que nous avons fait ou de ce que nous ferons ; il en résulte alors qu'en songeant à nous délivrer du danger , nous nous y exposons parfois de nouveau .
Ce n'est pas à dire qu'il faille renoncer à ces considérations ; mais il faut nous tenir dans la crainte et ne pas cesser d'être sur nos gardes .
Ici , dans l'oraison surnaturelle , le Seigneur se charge de ce soin , parce qu'Il ne veut pas de fier à nous sur ce point .
Telle est l'estime qu'il a de notre âme que , dans le temps où Il se réserve quelque faveur , Il ne la laisse pas se mêler de choses capables de nuire à son progrès.
Dans l'espace d'un instant , Il la met à ses côtés , et Lui révèle plus de vérités , Lui communique sur toutes les choses du monde des connaissances plus claires qu'elle n'aurait pu en acquérir après bien des années , parce que notre vue n'est pas dégagée et que nous sommes aveuglés par la poussière de la marche .
Mais dans l'oraison surnaturelle , le Seigneur nous transporte au but de notre course , sans que nous sachions comment.
samedi 10 septembre 2011
Faire une place à Dieu, lui donner toute Sa place...
Dans
une société d'opulence, Dieu n'a souvent plus de place dans la vie des
gens. Le confort et le luxe qu'ils peuvent se
payer en tout, les plaisirs qu'ils peuvent se procurer facilement
avec de l'argent, leur font croire qu'ils peuvent atteindre le bonheur
sans avoir à faire appel à Dieu. D'ailleurs, s'ils
laissent Dieu entrer dans leur vie, que d'ennuis ils connaîtront et
que de plaisirs ils devront sacrifier: la messe à respecter le dimanche,
les sacrements à observer, les commandements de
l'Église à tenir compte, pas d'excès possibles dans la recherche des
plaisirs, etc.
Si
des relations interpersonnelles peuvent être améliorées par une vie
plus aisée, celle-ci ne permet pas de résoudre tous
les problèmes de relations qui tissent notre vie. Or, en fin de
compte, c'est l'harmonie dans les relations qui régit essentiellement
notre bonheur. Cependant, nous avons tous l'expérience qu'il
n'est pas facile de maintenir nos relations toujours en bon
équilibre. Des heurts continuels, souvent sur de petites choses de la
vie quotidienne, sont d'abord considérés comme anodins. Puis
arrivera le jour où la goutte d'eau qui fait déborder le vase fera
éclater une grande querelle, et sera rompu le climat de paix apparente
entre deux personnes. Et si l'amour, l'humilité et la
générosité n'existent pas, au moins chez une personne, pour que
celle-ci puisse se changer afin de changer l'autre ou la situation, ou
les deux, ce sera l'enfer ou la rupture définitive.
C'est
à ce niveau qu'il y a une nette différence entre ceux qui accueillent
et ceux qui n'accueillent pas Dieu dans leur
vie. Dieu est Amour: qui accueille Dieu vit dans l'amour, et qui dit
amour dit don, don de soi et pardon. Dieu est Pauvreté: qui accueille
Dieu se désapproprie de son avoir, de son pouvoir, de
son vouloir, pour les mettre au service de ses frères. Dieu est
Liberté: qui accueille Dieu est libéré de son égoïsme, de son orgueil,
de sa concupiscence, bref, de ses mauvais instincts, qui le
font souffrir ainsi que les autres (et non les mauvaises situations,
comme on est porté à le croire). L'union avec Dieu nous désapproprie et
nous libère donc de nous-mêmes, qui sommes notre vraie
source de souffrances, et crée ainsi en nous de l'espace pour
pouvoir accueillir et aimer les autres. C'est alors seulement que le
bonheur éternel voulu par Dieu pour ses enfants nous est
accessible.
tiré du site Jardinier de Dieu
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