Les jeunes filles, - Etoile au grand large, par Guy de Larigaudie
Les jeunes filles sont l'image précieuse de notre mère lorsqu'elle avait notre âge.
Petites ou grandes, blondes ou brunes, elles sont claires, nettes et saines, et Dieu lui-même doit sourire lorsqu'il les voit passer.
Plus tard seulement, lorsque tu seras plus mûri, tu découvriras parmi elles, ta femme de demain.
Aujourd'hui, considère-les tout simplement comme de franches compagnes.
Une éducation faussée, nous a trop souvent appris à ne voir dans la femme qu'une occasion de péché, au lieu d'y déceler une source de richesses.
Mais sœurs, cousines, amies, camarades ou cheftaines, les jeunes filles sont les compagnons de notre vie, puisque dans notre monde chrétien nous vivons, côte à côte, sur le même palier.
Sans doute la camaraderie entre garçons et filles est chose infiniment délicate, qu'il faut mener avec prudence et régler chacun pour soi à sa propre mesure.
Mais c'est un manque à gagner certain que de négliger ce don de Dieu que sont les vraies jeunes filles.
Elles ont une vertu de pureté dont le rayonnement nous est salutaire, à nous qui devons batailler sans cesse en nous pour maintenir cette même pureté.
Si elles savent se tenir à leur place - et c'est d'elles uniquement que dépend, en leur présence, la tenue des garçons - leur influence peut être profonde.
Il n'est que de voir, sur une plage ou à la piscine, les jeunes gens cherchant à éblouir les jeunes filles. Un regard admiratif, un sourire suffisent pour donner à un garçon le coup de fouet d'amour-propre qui le fera sauter, malgré sa crainte, du haut du plongeoir.
Pourquoi, sur un plan différent, ce même regard et ce même sourire ne donneraient-ils pas à ce garçon plus de lumière et de cran dans sa vie ?
La chanson d'une eau vive entraîne loin du marais. La présence des jeunes filles écarte grossièretés et lourdeurs. Certaines d'entre elles, rencontrées aux heures mauvaises, vous clarifient littéralement l'âme.
Nous sommes de grands garçons maladroits et patauds. Les jeunes filles nous forcent à la politesse et à la courtoisie. Leur grâce nous allège et rétablit l'équilibre.
Nous sommes trop cérébraux. Les jeunes filles comprennent d'un seul coup avec leur cœur ce que nous disséquons péniblement avec notre raison. Leur présence est un apaisement. Elles sont un sourire et une douceur dans notre cercle de luttes.
Mon Dieu, faites que nos sœurs les jeunes filles soient harmonieuses de corps,
souriantes et habillées avec goût.
Faites qu'elles soient saines et d'âme transparente.
Qu'elles soient la pureté et la grâce de nos vies rudes.
Qu'elles soient avec nous, simples, maternelles, sans détours ni coquetterie.
Faites, qu'aucun mal ne se glisse entre nous.
Et que, garçons et filles, nous soyons, les uns pour les autres une source, non de fautes, mais d'enrichissement.
Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............
Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus
Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus
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