Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

mercredi 6 février 2013

ma Thérèse

Mercredi 06 février 2013
(P 350, LT 57)




La vie souvent est pesante, quelle amertume... mais quelle douceur ! Oui la vie coûte, il est pénible de commencer une journée de labeur, si encore on sentait Jésus. Oh ! on ferait bien tout pour lui, mais non, il paraît à mille lieues, nous sommes seul(e)s avec nous-mêmes. Oh ! l'ennuyeuse compagnie quand Jésus n'est pas là...Mais que fait-il donc ce doux ami, il ne voit donc pas notre angoisse, le poids qui nous oppresse ? Où est-il, pourquoi ne vient-il pas nous consoler, puisque nous n'avons que lui pour ami ? Hélas ! Il n'est pas loin, il est là tout près, qui nous regarde, qui nous mendie cette tristesse, cette agonie, car il en a besoin pour notre âme, car il veut nous donner une si belle récompense, ses ambitions pour nous sont si grandes !

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