Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

mardi 28 août 2012

Confession de Saint Augustin






O éternelle vérité, ô véritable charité, ô chère éternité !
 Tu es mon Dieu, je soupire après toi jour et nuit.
 Quand je t'ai connu pour la première fois,
 tu m'as soulevé vers toi pour me faire voir
 l'existence de quelque chose que je devrais voir,
 mais que je ne pourrais pas encore voir moi-même.
Tu as ébloui la faiblesse de mon regard
par la puissance de ton rayonnement,
 et je frissonnais d'amour et d'effroi.
 J'ai découvert que j'étais loin de toi,
 dans le pays de l'exil et de la dissemblance
, et il me semblait que j'entendais ta voix,
 venant du haut du ciel :
« Je suis la nourriture des forts : grandis et tu me mangeras.
Tu ne me changeras pas en toi,
 comme la nourriture de ton corps,
c'est toi qui seras changé en moi. » ~



Je cherchais le moyen d'acquérir la force qui me rendrait capable de vivre uni à toi, et je ne la trouvais pas. ~ Enfin, j'ai embrassé le Médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement. C'est lui qui nous appelle et nous dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Il unit à la chair — puisque le Verbe s'est fait chair — ; la nourriture que j'étais incapable de prendre, afin que ta sagesse, par laquelle tu as tout créé, se transforme en lait pour s'adapter à notre condition d'enfants. ~



 





Je t'ai aimée bien tard, Beauté si ancienne et si nouvelle,
 je t'ai aimée bien tard !
 Mais voilà : tu étais au-dedans de moi quand j'étais au-dehors, et c'est dehors que je te cherchais ;
 dans ma laideur,
 je me précipitais sur la grâce de tes créatures.
Tu étais avec moi,
et je n'étais pas avec toi.
 Elles me retenaient loin de toi,
 ces choses qui n'existeraient pas
si elles n'existaient en toi.
 Tu m'as appelé, tu as crié, tu as vaincu ma surdité ;
 tu as brillé, tu as resplendi,
et tu as dissipé mon aveuglement ;
 tu as répandu ton parfum,
 je l'ai respiré et je soupire maintenant pour toi ;
 je t'ai goûtée,
 et j'ai faim et soif de toi ;
 tu m'as touché et je me suis enflammé
pour obtenir la paix qui est en toi.


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