Qu’est-ce que l’homme que tu en prennes souci ?
Tu abandonnes ton palais céleste
pour aller à la recherche de la brebis perdue.
Tu te manifestes à elle,
et par
les impulsions de ta grâce
tu l’appelles sans cesse,
tu l’appelles sans cesse,
tu attires son cœur vers
toi,
afin qu’elle te connaisse de près,
t’aime, t’adore.
As-tu vraiment besoin
d’elle
pour être pleinement heureux dans ton paradis ?
Non, c’est ta bonté qui
te pousse vers elle,
c’est ton amour qui aime à se répandre et à la conquérir,
pour la rendre heureuse
de cette même félicité dont tu es rempli.
Ô Jésus,
nous sommes un néant sans beauté,
et c’est justement pour cela que tu nous
cherches :
pour nous donner ton être divin,
par l’opération et la communication
de ta grâce.
Ô Jésus, qui pourra te résister ?
Fais que, moi qui suis pauvre,
je te demande tout ce dont j’ai besoin pour te plaire,
qui vienne de toi et te
soit agréable.
Donne-moi et conserve en moi
cette foi vive qui me fasse croire
et agir pour ton seul amour.
Ceci est le premier don que je te présente et,
uni aux saints mages,
prosterné à tes pieds,
je confesse sans aucun respect
humain devant le monde entier
que tu es notre seul et vrai Dieu.
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