Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

mercredi 25 août 2010

Jésus , me regardes- tu ???

Pas vraiment un hasard, ce goût des lunettes noires.
Oh, y a pas plus bavard qu'un regard.
On vous a dit tout p'tit, les bons points et les fautes.
Moi, j'ai appris la vie dans le regard des autres.

Y en a des froids, des durs qui te veulent du mal
Des qui te clouent au mur à la Lauren Bacall.
J'en ai vu des si clairs, si purs et si profonds
Que j'ai donné, misère, l'bon Dieu sans confession.

Y en a qui te jugent, précis, sans indulgence,
Comme un combat de rue dans le froid, dans l'urgence
Et les tendres et discrets dans un battement de cils
Qui te disent : "Je sais : c'est pas toujours facile."

J'y vois ce que je suis, ce que je ne suis plus.
C'est le livre où je lis tout c'que j'ai jamais lu
Et si je parle peu dans vos conversations
Regarde-moi dans les yeux, je te dirai ton nom.

Y en a des obliques, ceux des chiens de faïence,
Y a les regards suppliques, y a les regards offenses.
J'y ai lu du désir, de l'envie, du mépris
Et parfois du plaisir, parfois, c'est c'que j'ai dit.

J'y ai vu des appels plus stridents que des cris,
Les phrases les plus belles, plus sûres que par écrit.
Ils te disent l'amour, ils te disent la haine
Bien mieux qu'aucun je t'aime, bien mieux qu'aucun discours.

Tu peux changer de pays, même changer de visage
Mais ton regard te suit, signé comme un tatouage.
Si même les plus saints avaient besoin d'apôtres
C'est que personne n'est rien, sans le regard des autres.

Y a ceux qui te cherchent, y a ceux qui te hantent
Ceux que tu espères et tous ceux qui te manquent.
Regarde-moi dans les yeux, regarde-moi dans les yeux,
Dans les yeux.

mardi 17 août 2010

ne sommes-nous pas enfants de Dieu ............ tes petits enfants , mon Dieu



Rien n’est beau comme un enfant qui s’endort en faisant sa prière, dit Dieu.
Je vous le dis, rien n’est aussi beau dans le monde.
Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau dans le monde.
Et pourtant, j’en au vu des beautés dans le monde.
Et je m’y connais, ma création regorge de beautés.
Ma création regorge de merveilles,
Il y en a tant qu’on ne sait pas où les mettre.
J’ai vu des millions et des millions d’astres rouler sous mes pieds comme les Sables de la mer.
J’ai vu des journées ardentes comme des flammes,
Des jours d’été de juin, de juillet et d’Août.
J’ai vu des soirs d’hiver posés comme un manteau.
J’ai vu des soirs d’été calmes et doux comme une tombée de paradis.
Tout constellés d’étoiles.
J’ai vu ces coteaux de la Meuse et ses églises qui sont mes propres maisons
Et Paris, et Reims, et Rouen, et des cathédrales qui sont mes propres palais
Et mes propres châteaux.
J’ai vu la capitale du Royaume et Rome, capitale de la chrétienté
J’ai entendu chanter la Messe et les triomphantes vêpres.
Et j’ai vu ces plaines et ces vallonnements de France,
Qui sont plus beaux que tout.
J’ai vu la profonde mer, et la forêt profonde, et le cœur profond de l’homme.
J’ai vu des cœurs dévorés d’amour
Pendant des vies entières,
Perdus de charité,
Brûlant comme des flammes.
Et j’ai vu les vies tout entières, de la naissance à le mort,
Du baptême au Viatique,
Se dérouler comme un bel écheveau de laine ;
Or, je le dis, dit Dieu, je ne connais rien d’aussi beau dans tout le monde,
Qu’un petit enfant qui s’endort en faisant sa prière,
Sous l’aile de son ange gardien,
Et qui rit aux anges en commençant de s’endormir ;
Et qui mêle déjà tout ça ensemble, et n’y comprend plus rien...
Et qui fourre les paroles du Notre Père à tort et à travers, pêle-mêle, dans les
Paroles du Je vous salue Marie.
Pendant qu’un voile déjà descend sur ses paupières,
Le voile de la nuit sur son regard et sur sa voix.

lundi 9 août 2010

comment discerner le choix de ses études quand on est tout aussi ambitieux pour sa vie spirituelle que professionnelle? Antoinette , 17 ans




Vie spirituelle et vie professionnelle
par David Hockley


C’est important d’avoir de l’ambition ! L’ambition de faire de belles et grandes choses. Mais il est vrai qu’il est difficile de voir par quel chemin s’y rendre.
Le système scolaire français valorise les matières scientifiques au détriment des autres et les cursus intellectuels au détriment des formations plus techniques ou artistiques. Du coup, j’ai vu beaucoup de mes amis essayer sans conviction de faire un bac S parce qu’ils pensaient que c’était “mieux” alors qu’ils auraient été plus épanouis comme musiciens ou paysagistes. L’important n’est pas de faire ce qui est le plus valorisant socialement, mais ce qui correspond le mieux à tes capacités et à tes talents.
Malheureusement, (en fait : heureusement !), il n’y a pas de recette miracle pour savoir comment se diriger dans la jungle du système éducatif, je peux seulement te dire comment Dieu a fait pour me répondre quand je lui ai demandé de me guider dans mes études et mes choix professionnels :
1/ Dieu me parle dans la prière – quand je prie, seul ou avec d’autres, je peux demander à Dieu de me montrer ce qu’il veut pour moi, et attendre de lui qu’il me réponde.
2/ Dieu me parle par mes désirs – ou plus exactement, Dieu peut susciter en moi le désir d’emprunter une certaine direction. Bien sûr, tous mes désirs ne viennent pas de Dieu, mais certains assurément viennent de lui !
3/ Dieu me parle à travers les conseils des autres : quelqu’un parle et ça “percute” en moi.
4/ Dieu me parle par la paix qu’il met en moi, qui me confirme les bons choix, par une paix intérieure ou au contraire me montre les mauvais par une sorte de sentiment de déséquilibre intérieur.
5/ Dieu me guide souvent pas à pas : il ne me montre quel est le pas suivant que quand le premier pas est amorcé.
Mais le plus important que j’ai découvert, c’est que ma difficulté à entendre la voix de Dieu venait le plus souvent non pas de son silence, mais de mon agitation…