Avant de prendre ma plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie: celle qui a donné à ma famille tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du ciel ; je l'ai suppliée de guider ma main, afin de ne pas tracer une seule ligne qui ne lui soit agréable............

Comme le dit saint Paul:" Dieu a pitié de qui il veut, et il fait miséricorde à qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut , ni de celui qui court , mais de Dieu qui fait miséricorde." Thérèse de l'Enfant Jésus

jeudi 28 novembre 2013



......Chaque fois que nous cherchons à revenir 
à la source pour récupérer 
la fraîcheur originale de l’Évangile , 
surgissent de nouvelles voies ,
 des méthodes créatives , 
d"autres formes d'expression ,
 des signes plus éloquents , 
des paroles chargées de sens renouvelé
 pour le monde d'aujourd'hui .
En réalité ,
toute action évangélisatrice authentique est toujours 
" nouvelle " .


Bien que cette mission nous demande 
un engagement généreux ,
 ce serait une erreur de la comprendre , 
comme une tâche personnelle héroïque ,
 puisque l'oaeuvre est avant tout la sienne , 
au-delà de ce que nous pouvons découvrir 
et comprendre .

Jésus est
 " le tout premier et le plus grand évangélisateur " .
( Paul VI )


Dans toute forme d'évangélisation ,
 la primauté revient toujours à Dieu , 
qui a voulu nous appeler à collaborer avec lui et 
nous stimuler avec la force de son Esprit .

La véritable nouveauté est 
celle que Dieu lui-même veut produire 
de façon mystérieuse , 
celle qu'il inspire , 
celle qu'il provoque , 
celle qu'il oriente et 
accompagne de mille manières .

Dans toute vie de l'Eglise ,
 on doit toujours manifester que
 l'initiative vient de Dieu ,
 que c'est " lui qui nous a aimés le premier " ( 1Jn 4,19 )
 et que " c'est Dieu seul qui donne la croissance "
 ( 1Co 3,7).
Cette conviction nous permet de conserver la joie
 devant une mission aussi exigeante 
qui est un défi prenant notre vie dans sa totalité .
Elle nous demande tout , 
mais en même temps elle nous offre tout .........


Evangelii Gaudium   Saint Père François

mercredi 27 novembre 2013

Le souffle d'Etty






"La saloperie des autres est en nous .
Et je ne vois pas d'autre solution 
vraiment aucune autre solution 
que de rentrer en soi-même et 
d'extirper de son âme toute cette pourriture .

L'unique leçon de cette guerre est de nous 
avoir apprit à chercher en nous-mêmes et pas ailleurs ."

Etty Hillesum

lundi 18 novembre 2013

Ô Toi , l'au-delà de tout ..........





FRÈRE ALOIS 2013

La lettre publiée l’an dernier à Berlin, « Vers une nouvelle solidarité », va continuer à soutenir notre recherche pendant les trois ans qui viennent. Nous consacrons l’année 2013 à chercher comment « dégager les sources de la confiance en Dieu ». L’« Année de la Foi » lancée par le pape Benoît XVI nous y entraîne..............

 - Nous ouvrir sans peur à l’avenir et aux autres


La conviction de la foi ne nous enferme pas en nous-mêmes. La confiance dans le Christ nous ouvre à la confiance en l’avenir et à la confiance dans les autres. Elle nous incite à affronter courageusement les problèmes de notre existence et de notre époque.
La foi est comme une ancre qui nous fixe dans l’avenir de Dieu, dans le Christ ressuscité avec lequel elle nous lie inséparablement. Si l’Évangile ne permet aucune spéculation sur la vie après la mort, il nous communique pourtant l’espérance que nous verrons le Christ qui est déjà maintenant notre vie.
La foi nous amène à ne plus avoir peur ni de l’avenir ni de l’autre.
La confiance de la foi n’est pas naïve. Elle est consciente du mal qui est présent dans l’humanité, jusque dans notre propre cœur. Mais elle n’oublie pas que le Christ est venu pour tous.
La confiance en Dieu fait naître en nous un nouveau regard sur les autres, sur le monde, sur l’avenir, un regard de reconnaissance et d’espérance, un regard pour la beauté.
La confiance en Dieu libère la créativité.
Et nous pouvons chanter avec saint Grégoire du 4e siècle : « Ô toi, l’au-delà de tout, quel esprit peut te saisir ? Tous les êtres te célèbrent. Le désir de tous aspire vers Toi .




mercredi 13 novembre 2013




De retour de l’hôpital hier soir, un soudain désir de mettre des mots sur ce que je venais de vivre avec une famille entourant leur maman.

Je me suis endormi
Et je suis parti
Sans savoir, sans avoir
Partie comme on quitte dans l’urgence, sans rien prendre
Ne pas rester, quitter
Partir loin, très loin
Dans la nuit où je plonge, je ne sais qu’une chose : je suis parti

Plus rien ne me retient
La pesanteur disparue, je peux te rejoindre.
Enfin un vrai silence
Annonce d’une connivence
Mon silence rejoint le tien
Lequel se brisera le premier ?

Ecoute ! Toi qui as tout perdu
Ecoute ! Puisque tu n’as plus d’écrans pour te distraire
Nul contrainte pour se taire, tout s’apaise
Enfin je peux laisser la présence prendre place
Nulle entrave
Pourtant nul oubli

Bienheureux silence où ta voix peut enfin me transformer
De ce silence tu extrais toute une vie
Nul jugement, nul engouement
Prends la et juges la maintenant que mes yeux te regardent face à face
Ton regard rien que ton regard

Dans ton regard je reconnais un homme qui a traversé cette nuit pour moi
Dans ton regard j’y vois tous ceux que j’ai essayé  d’aimer
Dans ton regard je me vois tel que je me suis tant cherché
Tout s’apaise

Je peux enfin entrer et demeurer.

Christophe Ferey

lundi 11 novembre 2013

Edith Stein







                                                   "Est-il possible que renaisse
                                                Celui qui a déjà franchi la moitié
                                                                        de sa vie ?
                                                            [Edith a trente ans] 

Tu l’as dit, et pour moi c’est devenu réalité.
Le fardeau d’une longue vie
de fautes et de souffrances
Est tombé de moi. […] 

Oh ! Aucun cœur d’homme ne peut comprendre
Ce que tu réserves à ceux qui t’aiment.
Maintenant je t’ai et ne te lâcherai jamais plus.
Où que conduise le chemin de ma vie,
Tu es toujours auprès de moi,
Rien ne pourra jamais me séparer de ton amour."

Edith Stein

mardi 5 novembre 2013

LE CIEL NOUS ATTEND !



L’enfer, le purgatoire, le ciel … et si on en (re)parlait ?
 Après tout, nous sommes tous ensemble montés à bord 
du train de la vie. Il nous emmène inexorablement :
 l’important est de savoir où ! Quelques réflexions en ce temps 
de Toussaint où nous célébrons les saints qui sont 
auprès de Dieu et faisons aussi mémoire
 de tous nos défunts
 Les cimetières de nos villes et de nos villages vont 
connaître un afflux de visiteurs. 
Beaucoup d’entre nous en feront partie. 
La question de l’au-delà va inévitablement se poser. 
Avouons-le,
 peu d’entre nous sont à l’aise avec ce sujet. 
Il est pourtant essentiel.
Une grave allégresse
Il y a quelque chose de touchant à voir ces familles,
 toutes générations confondues,
 se rendre dans les cimetières et proclamer
 – peut-être confusément -  
que nous sommes tous mystérieusement unis 
les uns les autres : 
ceux qui sont déjà dans l’autre vie et ceux qui se trouvent
 encore ici-bas. 
Recueillis dans le souvenir, la mémoire et la prière, 
nous pensons à nos défunts, 
à ce qu’ils sont pour nous, et surtout à ce qu’ils sont pour Dieu. 
Nous prions pour eux et nous prions avec eux. 
Nous continuons aussi de les aimer, 
car l’amour traverse les frontières de la mort.
 A vrai dire, selon notre Foi, ils ne sont pas « défunts » :
 ils sont « vivants autrement ».
 La voilà enfin trouvée la grave allégresse 
qui doit emplir ces journées !




Goûter aux réalités d’en haut
Certains pensent que la mort est un adieu
 sans retour et la fin de tout. 
Quelle tristesse !
 C’est à nous chrétiens de leur faire entendre
 la phrase de l’Evangile : « Dieu a tant aimé le monde 
qu’il a envoyé son fils unique afin que quiconque croit en lui 
ne meurt pas mais ait la vie éternelle » (Jn 3, 16).
Car pour ceux qui pleurent un être cher,
 il y a la lumineuse réponse de la foi et de l’espérance chrétiennes : 
pour ceux qui croient en Dieu, la vie n’est pas détruite, 
elle est transformée. 
Et lorsque prend fin notre séjour sur la terre, 
nous avons déjà une demeure éternelle dans le ciel. 
Ce bonheur du Ciel est-il pour tous ?
 Oui, nous y sommes tous appelés.
 Mais… encore faut-il l’accueillir. 
C’est tout le but de notre vie sur terre : dire oui à Dieu, 
qui nous laisse libres. Hélas, il est possible de Le refuser jusqu’au bout.
Voilà pourquoi l’enfer existe.
 Parce que Dieu est bon.
 Il ne force pas sa créature, en révolte contre lui,
 à « supporter » Sa présence. 
Il y a donc un lieu sans Dieu, et donc sans Amour :
 il s’appelle l’enfer. Vous ne voulez pas y aller ?
 Tant mieux !
 De toutes façons, on ne va pas en enfer par hasard 
même si nous sommes tous capables de dire non à Dieu.
Avec le purgatoire, 
le Seigneur donne une nouvelle preuve de son amour. 
Nous ne sommes pas complètement prêts 
pour entrer dans la joie du Ciel ? 
Dieu vient lui-même achever de nous rendre prêts.
 Le purgatoire est donc mystérieusement un temps de joie 
et un temps de souffrance.
 Joie parce que nous sommes assurés
 de notre entrée prochaine dans le Royaume.
 Souffrance parce que nous découvrirons 
que nous pourrions déjà être participants de la joie divine,
 si nous avions davantage aimé, prié et réparé.
 Ce temps de purification sera décapant 
car il faudra que le Seigneur enlève jusqu’aux moindres traces 
du péché en nous : « il nous a créés pour être saints e
t sans péché devant sa face, grâce à son amour» (Ep 1, 4).
Solidarité des vivants
Le Seigneur permet que nous, vivants sur la terre, 
puissions participer à la purification de nos défunts,
 par nos prières et notre charité.
 Quelle consolation de savoir que nous pouvons encore faire 
quelque chose pour eux !
 Ils nous ont souvent portés sur cette terre, 
transmis, accompagnés et encouragés.
 Maintenant, les rôles s’inversent :
 c’est nous qui les portons devant Dieu et qui intercédons pour eux. 
Les liens d’amour construits sur la terre ne sont donc pas
 détruits mais transformés.
 Cette « solidarité » entre les vivants et les morts, 
entrés dans la Vie, est là encore un don immense du Seigneur.
 C’est la communion des saints, grande vérité de notre Foi.
La fête du 2 novembre (car c’en est une) nous dit
 avec solennité et gravité qu’il faut prier Dieu,
 nous souvenir que la vie a un sens, 
que nous sommes orientés vers l’ultime rendez-vous : 
un face-à-face avec le Seigneur, 
Dieu d’amour et de miséricorde.
 Chaque dimanche, nous sommes nombreux à dire
 « j’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir ! ».
Promenade
Il faut visiter les cimetières.
 En parcourant leurs allées
, peut-être aurons-nous l’illusion de faire partie du « vrai » monde ?
 Pourtant, même s’ils occupent une partie infime de nos métropoles, 
les cimetières nous rappellent que nous ne sommes pas le centre de l’univers.
 En parcourant les allées, 
donc, laissez-moi nous souhaiter à tous d’observer le monde sans illusions. 
Car l’écoulement du temps est  inéluctable.
 Nous ne sommes qu’une goutte d’eau dans l’océan des siècles ;
 notre réalité est friable, fugace et pauvre !
Peut-être que nos problèmes quotidiens prendront
alors une couleur bien différente ? 
Car même si l’espérance de nos vies rallonge, 
même si nos sociétés (occidentales au moins) vivent aujourd’hui mieux qu’hier,
 il est une échéance à laquelle nous n’échapperons pas, 
une certitude fatale nous attend : 
notre séjour ici-bas n’a qu’un temps limité. 
La dernière saison de notre vie sera le printemps de la résurrection :
 le ciel nous attend !

PROPOS DE L'ABBÉ AMAR

lundi 4 novembre 2013

" La sainteté en l'homme ,
 n'est possible que selon le plan divin : 
connaître ce plan , s'y adapter ,
 c'est toute la substance de la sainteté .

Ce plan consiste à appeler la créature humaine 
à participer , par la grâce de l'adoption surnaturelle ,
 à la propre vie éternelle de Dieu .

Au centre de ce plan est établie 
le Christ , Homme-Dieu , 
en qui réside la plénitude de vie divine 
et qui vient la communiquer aux hommes .




L'homme entre en participation de cette vie divine 
par la grâce sanctifiante qui ,
 lui laissant sa condition de créature ,
 le rend véritablement , par adoption ,
 l'Enfant de Dieu : le Père céleste enveloppe
 tous les chrétiens dans une extension de sa Paternité 
à l'égard de son propre Fils Jésus-Christ .

Cette grâce d'adoption , dépassant les droits ,
 les forces et les exigences de notre nature ,
 a , dès lors , un caractère proprement surnaturel .

Tout en gardant sa nature
dans ce qu'elle a de noble et de bon ,
 le chrétien doit chercher à vivre en Enfant de Dieu , 
par l'union à Jésus-Christ ,
 sous l'action de l'Esprit - Saint . "

L'union à Dieu dans le Christ de Dom Marion par Dom Thibaut

Aujourd'hui ............



" Zachée , descends vite :
 aujourd'hui il faut que J'aille demeurer chez toi "

" Aujourd'hui , le salut est arrivé pour cette maison , 
car lui aussi est un fils d'Abraham ....."





Aujourd'hui , Jésus me pose cette question :
" Veux-tu que je demeure chez toi ? "

Quelle est ma réponse .........

Ne pas regarder le voisin , non , 
Jésus me pose la question , à moi ........
à chacun de nous .......

Prendre le temps dans le silence de mon coeur ..........
 pour donner ma réponse .....

Le laisser s'installer au-dedans de moi ........

Le laisser prendre la première place
 dans mon coeur ......

Car de cet " aujourd'hui " peut dépendre toute ma vie .........

Jésus n'attend que mon " OUI " pour me dire à moi aussi ,
 que le salut est arrivé pour moi !!!!